Comment éviter d'avoir un mail considéré comme spam. Je vais vous proposer sept clés anti-spams.

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On veut lancer une campagne emailing et puis il y en a plein qui terminent en spam, on ne veut pas !
En 1971, la première personne à avoir envoyé un mail à lui-même, ça date quand même un petit peu cette histoire-là. Il s’appelait Ray. 269 milliards d’emails par jour, c’est le chiffre aujourd’hui des emails qui sont envoyés. Alors vous imaginez bien qu’il y a tout un tas de filtres au milieu qui sont là pour faire un peu le ménage, parce que sinon, ce serait un peu le foutoir. Alors pour nos emails à nous, enfin, les tiens, les miens, les vôtres, les nôtres, eh bien je vous propose donc de noter ces clés-là parce que c’est important.

Première clé anti-spam, premier précepte : je n’écrirai pas en majuscule et je ne mettrai pas de caractères spéciaux dans ces titres d’email.
Ne faites pas ça, parce que les petits filtres aujourd’hui sont quand même très intelligents. Ils voient ces choses-là, ils risquent de vous classer dans les spams. Pareil pour les majuscules. Ça donne en plus l’impression qu’on crie, ce n’est pas très bon non plus de faire ça dans les titres. Donc évitez majuscules, caractères spéciaux. Evitez aussi les petits coups retords du style : répondre dans l’objet fwd, vous voyez comme si on répondait en fait. Ça non plus, si ce n’est pas le cas, je vous dis encore une fois que les filtres vont le voir. Et ce n’est pas bon pour vous, ce n’est pas bon pour votre notoriété, on en reparle.

Deuxième précepte : je n’utiliserai pas des expressions trop commerciales. Alors évidemment, si vous en avez l’obligation, faites-le. Mais sachez qu’il faut limiter toutes ces choses-là parce que si en fait ces filtres n’arrivent pas vraiment à voir très clairement, précisément ce qui est marqué dans une newsletter, ils arrivent en tous les cas à analyser le champ lexical. Il y a des mots sur lesquels ils buttent un petit peu quand même. Alors tout ce qui est par exemple offre en promo, tout ce qui est gratuit, tout ce qui est les points d’exclamations si vous en mettez trop les uns à la suite des autres, pas terrible. Donc il y a des mots sur lesquels, ça butte un petit peu. Donc si vous ne voulez pas finir en spam, sachez gérer ça avec la plus grande subtilité et la plus grande intelligence.

Autre clé pour ne pas être considéré comme un spam. Précepte toujours : j’ajouterai une clé DKIM dans l’en-tête de ma newsletter. C’est simple, DKIM c’est Domain Keys Identified Mail. En gros, ça veut dire que vous allez pouvoir crypter, donner un moyen d’être connu, c’est une sorte de petite plaque d’immatriculation qui va faire que vous ne pouvez pas usurper votre identité. Donc tout ça, ça va vous permettre de franchir les filtres. Ils vont vous reconnaitre. Plaques d’immatriculation d’une voiture bien entretenue on va dire. Donc à partir du moment où vous avez ça, ça va vous aider à montrer patte blanche auprès des filtres. Ils ne sont pas tendres non plus. Parce que ça se base en fait sur votre IP. Et puis après, il ne s’agit pas juste de changer d’IP. Ce n’est pas aussi simple quand vous êtes DKIM. 

Précepte : je n’achèterai pas de listes emails. C’est le pire que vous puissiez vous faire. Je sais quand on construit une liste, c’est extrêmement difficile surtout quand on part de zéro et de commencer à grappiller des mails par ci, par là, c’est difficile, c’est vrai. Mais le fait d’acheter une liste, ça ne va pas vous faciliter les choses. Parce que d’abord, vous ne savez pas ce qui va se passer, ce sont des gens qui ne vous connaissent pas. Vous partez de rien avec des gens qui ne vous connaissent pas. Il y en a plein qui vont vous jeter. Et tout ça, c’est vu, un spam, allez hop, et tout ça à la poubelle. Ce n’est pas bon pour vous, ce n’est pas bon pour votre notoriété. Après, pour faire machine arrière encore une fois vis-à-vis de ces filtres, une fois que vous êtes notés comme spammeur ou en tous les cas avec une mauvaise note, il ne suffit pas juste de changer d’IP. C’est plus compliqué que ça. Et après, il faut montrer double patte blanche pour bel et bien montrer que voilà, vous êtes quelqu’un digne de confiance et vous n’allez pas … Donc pas d’achat de listes d’emails. C’est quelque chose qu’il ne faut absolument pas faire. Il vaut mieux partir de zéro et construire votre liste tout à fait équitablement avec une belle proposition et avoir des gens qui rejoignent votre liste et qui vous connaissent et qui vont vous suivre pour ce que vous êtes, pour ce que vous proposez et le contenu que vous avez à leur proposer.

Avant dernier précepte anti-spam : j’inscrirai mon fournisseur d’email sur une liste blanche. Parce que le pire qui puisse nous arriver, c’est bel et bien de terminer sur une liste noire, et ça, c’est absolument ce qu’on ne veut pas. Alors autant prendre les devants, se renseigner et faire ce qu’il faut pour ces histoires de listes blanches. Parce qu’en fait, il s’agit juste de faire une proposition d’acceptation. Alors votre adresse email est ensuite validée ou refusée. Mais vous pouvez vous inscrire sur par exemple ça, The Spamhaus Whitelist ou encore DNS Whitelist. Renseignez-vous, faites votre travail là-dessus parce que ça aussi, c’est important.

Dernière clé anti-spam : il va falloir que vous changiez votre contenu régulièrement. Parce que le problème, c’est que si vous envoyez systématiquement le même contenu et de manière massive. Eh bien, ils vont finir par vous voir comme un spammeur tout simplement. Donc il faut absolument que vous fassiez des changements au sein même de vos broadcast, de vos newsletters, de vos emails. Donc, ça se fait, faites-le pour rester dans une bonne pratique d’emailing marketing. Et ce que vous devriez faire, c’est carrément aller faire un tour sur Sender Score et faire votre test pour voir un petit peu où est-ce que vous en êtes au niveau de la délivrabilité, où est-ce que vous en êtes au niveau de votre propre notoriété en fait. 

Et pour aller plus loin : cette formation offerte qui s’appelle Emailing Turbo de zéro à pro pour créer votre liste rentable en 24 heures chrono, vous cliquez là.
J’espère vous avoir un petit peu aiguillé dans cette botte de foin.
On se retrouve très bientôt en vidéo !