Comment faire du copywriting ? Apprendre le copywriting pour ce guide, 11 clés.

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Triturer les mots, puis les idées aussi.
Quand j’avais ma propre agence conseil en communication, on appelait ça concepteur-rédacteur. Aujourd’hui, on dit copywriter. Ça fait un peu plus english, mais c’est la même chose. En fait, l’objectif reste absolument le même : faire mouche avec des mots, faire en sorte que les gens passent à l’action grâce à vos mots. L’art de convaincre et persuader avec des mots, c’est ça le copywriting.

Heureusement, pas besoin d’être un poète des temps modernes ni de créer des alexandrins. Ce n’est pas nécessaire. Point n'en est, que nenni, non, c'est pas ça du tout. Votre objectif, c’est seulement de rester juste. D'où ce guide que je vous propose avec ces 11 clés.

- Première clé, quel média ?
D'abord vous demander sur quel support vous allez écrire parce qu’effectivement le copywriting s’adresse à tous les supports. Ça peut être, je ne sais pas, un flyer, un e-mail, une vidéo de vente, une pub radio, ce que vous voulez.

Tout ça, c’est du copywriting et votre objectif va être de faire en sorte que ces techniques de copywriting vendent votre produit, convertissent pour de la vente, pour trouver les prospects, pour ce que vous voulez. En tous les cas, ce qu’il y a de sûr, c’est que vous n’allez pas faire la même chose si vous écrivez pour un pack-shot télé de 5 secondes ou pour un publireportage sur un magazine de presse spécialisée.

- Deuxième clé, pour qui.
C’est important quand même de savoir pour qui vous vendez. Alors plus vous saurez qui vous achète, plus vous saurez quel produit proposer et quoi dire pour le vendre. Car si vous vendez des formations de saut à la perche à une audience de plus de 60 ans, vous allez droit dans le mur.

Donc quelles sont les infos précisément que vous devez récupérer ? Le genre, l’âge, le statut matrimonial, les revenus, les loisirs, les intérêts, bref toutes ces choses qui vont vous permettre de créer une sorte de profil type. C'est ce qu’on appelle un avatar client.

- Trois, comment faire du Copywriting et comment réussir vos écrits.
Définir le résultat que va atteindre votre client, en évitant les fonctionnalités, des bénéfices. Par exemple dans ma formation sur le robot messenger, qui dit robot dit forcément fonctionnalités, eh bien on n'en parle pas. On énumère surtout les avantages dont vont bénéficier mes clients s’ils suivent cette formation sur le robot messenger.

- Quatre, après les forces : les faiblesses.
D’abord les faiblesses de votre produit puis celles des produits des autres. À vous, regardez bien si jamais vous avez une faiblesse sur votre produit, de voir si vous ne pouvez pas l’assumer et en faire une force. Par exemple pour ma formation sur le robot messenger, dedans, je ne parle pas de la pub. Il y en a certains qui peuvent se dire : c’est une faiblesse. Oui, mais non. C’est totalement assumé et l’objectif de cette formation, c’est de se servir du robot de manière gratuite, sans faire dépenser d’argent. Donc là, on transforme ce qui pourrait être pour certains une faiblesse en une force.

Deuxième point important, pour bien apprendre le Copywriting, c’est d’essayer de vous différencier.
Là encore, toujours pareil. Je vous rappelle que la pub comparative en France n’est pas permise. Mais vous pouvez quand même vous différencier. Ça, vous en avez le droit. Par exemple sur ma formation sur la vente, la manière de me différencier c’est de prendre un petit peu la vente au sens très large et global et d’essayer d’en faire le tour de a à z en parlant du copywriting, du storytelling, mais aussi du nouveau marketing, bref en allant au fond des choses. C’est ma manière à moi de me différencier.
Donc pour contrer les faiblesses de votre produit, regardez si vous ne pouvez pas les transformer en force que ce soit en vous différenciant ou simplement en allant chercher les faiblesses qui deviennent finalement un atout pour vous.

- Cinquième clé, “quoi pour moi“.
Il y a quoi là pour moi ? C’est quoi ce truc ? C’est la première question qu’on se pose, que ce soit pour acheter un produit physique dans la vie réelle, pour acheter un produit numérique, ou un service, ou quoi que ce soit.
Qu’est-ce que je vais obtenir avec ça ? Quels sont les bénéfices ? Qu’est-ce que je vais y gagner ? Bah oui, c’est comme ça qu’on fonctionne. Donc pour vous-même, pour votre produit, il faut absolument travailler sur ces trois axes là qui vont vous aider.

Un, utilisez le verbe être. Par exemple : grâce à ce rouge à lèvres aux reflets bleutés, vous allez être la femme la plus sexy de France. Deux, employez le verbe devenir. Par exemple : grâce à ces baskets montés sur ressorts hydrauliques, vous allez devenir le plus grand marqueur de paniers en France.Trois, notez le verbe faire. Par exemple : grâce à ce four multifonction à percolation incorporée, vous allez pouvoir faire une pizza capable de nourrir le 4e arrondissement de Paris.

Ces trois axes faciliteront la vente de votre produit.

- Six, le style.
Simple, court, direct, voilà. Les phrases, certaines longues, d’autres courtes, mais en tous les cas en alternance. Les mots déclencheurs, les verbes d’action qu'on vient de voir, c’est important. D’une manière générale pour harmoniser tout ça, il faut faire de la musique. Et là, les musiciens vont comprendre ce que je dis. La musique, il y en a partout : dans un simple montage vidéo, dans la manière d’amener les sujets, dans l’écriture aussi. C’est tout ça qui va faire que grâce à ce rythme que vous allez trouver, vous rendrez les choses fluides.

- Septième clé, pratiquez.
Un peu comme un pianiste fait régulièrement ses gammes. Vous, pareil, pas de refus d’obstacles, il va falloir écrire. Pratiquez d'abord sur votre produit avant de penser à pratiquer pour d’autres et devenir copywriter. Exercez-vous, bien sûr, sur vos produits. Parmi les petites astuces, n’oubliez pas d’utiliser le vous plutôt que le « je ». Adressez vous à la personne. Puis l’AB testing. Moi, je l’utilise toujours régulièrement pour les titres de mes emails et j’ai encore aujourd’hui des surprises qui me laissent pantois. Donc n’hésitez pas si vous pouvez utiliser aussi l’AB testing pour vous aider.

- Huitième clé, il va falloir vous aider de votre bras droit. 

Qui c’est ? Mais c’est Google. Ça, quand même ! Copywriting, c’est bien, mais avoir une approche SEO, c’est bien aussi. Pour ça, sachez le, vous avez absolument toutes les infos qu’il vous faut sur Google et il va falloir réapprendre évidemment le langage populaire sur Google, et aussi à vous servir de ce moteur de recherche et de ce qu’on appelle l’autocomplétion, chercher absolument toutes les infos dont vous avez besoin, que ce soit sur vos concurrents, ou même beaucoup plus simplement sur vos clients potentiels.

- Neuvième clé, le titre.
Là, on est dans du lourd. Le titre, c’est important. C’est une grosse part du gâteau. Idéalement, il doit être spécifique et précis. Par exemple cette formation, c’est clair qu’on parle des tunnels et des pages de ventes, qu’on va en faire le tour de a à z et même si on part de zéro, c’est à dire sans être véritablement un expert, on va le devenir. Un titre peut très bien être peu commun, mais accessible à tous. C’est le cas naturellement de cette formation où on explique qu’effectivement on va trouver des prospects qualifiés, on va trouver les clients, mais sans dépenser un euro et c’est là que ça devient intéressant.

Bon là, on fait les choses un peu différemment. Mais dans un titre, on peut très bien véhiculer aussi un sens de l’urgence. Par exemple sur cette formation sur l’e-mailing, on voit bien qu’on va donc créer notre liste rentable, en partant de zéro, en terminant comme un pro et très vite finalement, rapidement, en 24 heures chrono.

Voilà le sens de l’urgence qui est mis dans ce titre là. Puis vous pouvez volontairement retirer un frein sur votre produit. Pour cette formation, le frein est clair, c’est qu’on peut très bien vivre de sa chaîne YouTube, même en partant de zéro, même en étant un parfait débutant. Voilà quelques uns des axes de travail sur lesquels vous pouvez travailler votre copywriting pour qu'il vende.

- Dixième clé, la structure que vous allez mettre en place.
D’abord, trouvez une accroche : ça peut être à l’écrit, un truc particulier, ou visuel, un geste. Bref, il vous faut cette accroche pour commencer à agripper. Après, il y a des structures qui existent pour tous les supports qui... Alors, ça peut être pour les emails, pour les vidéos de vente, pour les vidéos YouTube, il y en a partout et vous trouverez forcément la bonne pour le bon support. Il existe même d’ailleurs des formules qui sont carrément universelles et qui servent absolument dans tous les cas. Donc la structure, ça paraît bête, mais travaillez là dessus.

- Onze, l’appel à l’action.
C’est la scène finale. C’est l’objectif ultime de chacun d’entre vous. C’est ce pour quoi vous avez fait tout ce travail jusqu’ici, pour qu’il y ait derrière un engagement, qu’il se passe quelque chose. Donc il faut déjà bien définir en amont exactement ce que vous voulez que les gens fassent. Et à partir de là, c’est utile de les aider, comme je le disais, avec un sentiment d’urgence que vous allez générer avec un scarcity qui va leur faire comprendre que c’est maintenant parce qu’après ça ne sera plus pareil. Ça peut être aussi une offre spéciale. Ça peut être également une garantie particulière.

Bref, il y a dix mille façons de faire en sorte que les gens en viennent à passer à l’action.

Pour cette vidéo, je pourrais vous dire maintenant : eh bien, je vous propose cette formation offerte pour apprendre à vendre facilement de a à z. Donc, cliquez ici. Bah non, tiens, je ne le ferai pas... J’espère vous avoir un petit peu aiguillé dans cette botte de foin. Je vous dis à bientôt en vidéo !