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Transcription vidéo
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Hey, ça fait peur. Bah si ça… même s’il n’est pas branché, ça fait peur. Parler en public, ça fait peur. Cela dit, il a tout vu le petit gars là. Si si, il m’a vu en train de présenter devant des milliers de personnes sur des podiums, il m’a vu faire des petites animations commerciales, très très intimistes. Il m’a vu en tant qu’animateur radio, en tant que disc-jockey devant des centaines de personnes, il m’a vu chanter devant des milliers de personnes. Il m’a vu faire les chœurs, en tant que bassiste, en tant que clavier... il a tout vu. Et il y a un moment, je me suis dit « hey, ça serait bien que toi et moi on en parle et qu’on voit un petit peu qu’est-ce qu’il y a à faire pour que précisément on n’ait plus peur », parce que moi, ça va maintenant. Donc lui, il a des trucs à dire aussi. Donc avant, on s’est fait une petite réunion. Et je vais vous faire la synthèse de tout ça. Ça tient en cinq points, c’est pas trop difficile quand même. Cinq points sur lesquels vous allez pouvoir travailler pour, vous aussi ne plus jamais avoir peur de parler en public.
- Premier pilier, ne pas penser que vous êtes différent. « Ah bah oui, mais moi, ce n’est pas pareil ».
Combien j’en ai vu moi à vouloir se lancer, à faire des vidéos YouTube et me dire « ah oui, mais moi, ce n’est pas pareil ». Autre exemple, j’ai fait une formation pour collecter des prospects et je demande après par sondage quelle est la raison pour laquelle tu n’as pas acheté la formation. Et j’entends de temps en temps du « ah oui, mais moi, ce n’est pas pareil » ; « Ah bon ? Mais t’es dans quel domaine pour que ce ne soit pas pareil ? » « Je suis dans le marketing de réseau » ; « Et donc, tu n’as pas besoin de prospects dans le marketing de… ça n’aiderait pas ton business d’avoir des prospects ? » « Ah, ah bah si, si » « Ah oui, donc toi, c’est pareil ». On a tous cette fâcheuse tendance à penser que « ah bah oui, mais moi, ce n’est pas pareil ».
Et le problème, c’est qu’à chaque fois qu’on se dit « moi, ce n’est pas pareil », il y a souvent derrière « et c’est pour ça que je ne vais pas arriver à… » ou « c’est pour ça que je ne vais pas faire ceci ou faire ce… » Donc, cette pensée-là du « ah oui, mais moi c’est pas pareil », il faut absolument la virer. Parce qu’en plus, c’est une pensée qui vous exclut de ce qui doit être fait, à défaut de vous inclure. Alors qu’au contraire, si vous avez pris conscience que finalement on a tous besoin de la même chose et on est tous pareil, à savoir : on fait tous les mêmes erreurs, je sais pas, on fait tous les mêmes conneries, voilà en gros. On fait tous les mêmes… et on a tous les mêmes besoins, on a besoin d’amour, on a tous les mêmes envies, on a tous les mêmes envies de réussite. Bref, on est tous pareils. Plus vous arriverez à prendre conscience que finalement eh bah moi, c’est pareil, plus vous vous inclurez dans les autres et plus vous réussirez à être en meilleure communication avec eux. Et donc, vous en aurez fatalement moins peur.
- Deuxième pilier, chercher le perfectionnisme. Si tu es entrepreneur et que tu es un perfectionniste, bienvenue au club, je le suis aussi. Peut-être, petite différence, c’est que je me suis rendu compte que ce n’est pas possible de vivre comme ça en tant qu’entrepreneur. On ne peut pas être perfectionniste, mais non, c’est un défaut. On ne vous l’a pas dit ? Bah, je vous le dis alors. En tant qu’entrepreneur, être perfectionniste est un défaut. D’abord, la perfection n’est pas une science exacte, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Je peux passer un mois à faire un super tableau avec dans le moindre petit détail, les petits traits, là, qui va bien, la petite couleur, là, qui va bien et il a un *pékin* qui passe derrière et qui me dit « il est pourri ton tableau là. Regarde tu as dépassé. Ça ne va pas les couleurs ». « Hein ? Attends, j’ai bossé là-dessus ! » Bah oui, chacun son perfectionnisme. Donc, s’attacher à passer des heures à essayer de faire quelque chose de parfait, c’est une grave erreur, surtout pour ce qui est d’une prise de parole où là on doit essayer d’être le plus naturel possible. J’en reparlerai dans quelques instants de ça.
Mais encore une fois, le perfectionnisme, si vous êtes entrepreneur, vous allez le chercher en demandant le retour de vos clients pour essayer d’améliorer votre produit, éventuellement. Vous n’arriverez non plus jamais à une véritable perfection quoi qu’il en soit. Regardez ma vidéo depuis le début, ça bafouille, ça savonne, ça bégaye, élocution toute pourrie. Ouais, je ne suis pas dans les marques là. Mais tu t’en fous. Tu t’en fous, parce que ce qui t’intéresse ce n’est pas mes bégaiements, ce qui t’intéresse, c’est ce que je fais passer, c’est le fond. Eh bien ce sera pareil, le jour où toi, tu seras devant un public. C’est-à-dire que les gens, ce qui les intéresse c’est que tu leur amènes du bon fond. Et je vais donner deux raisons pour lesquelles tu dois garder toutes ces erreurs : la première, ne pas être perfectionniste évidemment, donc garde tes erreurs. Et la deuxième raison pour laquelle tu dois aussi les garder toutes ces erreurs, c’est que tu vas t’éviter d’être lisse, d’être lissé, d’être un robot. On est des êtres émotionnels et on a besoin de sentir les autres. Et si tu es sincère quand tu parles, ça va se transmettre, ça va transparaître et ça fera mieux passer ton message pour les gens qui sont en face et qui te regardent. Tu as compris ?
- Et on est tout à fait d’accord, puisqu’on en a largement parlé quand même. Il faut absolument que vous visiez le naturel. Et je vais vous donner quelques petites astuces pour vous aider. Un, donnez-vous le droit à l’erreur. Vous allez voir que ça change tout au niveau psychologique. Vous pouvez même carrément mettre un chiffre. Alors, quoi que vous fassiez, je ne sais pas si c’est une vidéo YouTube, si c’est une présentation de deux minutes sur scène, dites-vous… cinq fois, voilà, tiens, je vais me planter cinq fois. Vous allez voir que sur scène, tant que vous êtes en dessous de cinq, ça va, tranquille. J’avais dit cinq, bon, je suis à trois, OK, très bien, on continue. Et ça va vous permettre de relâcher la pression. Avant et pendant, ça fait redescendre la pression. On l’a admis, OK, on va faire des erreurs, OK très bien, c’est comme ça. Et ce n’est pas tout. Montrez les vos erreurs. Ah bah, vous les montrez, voilà, tout à fait, officiellement. Alors, ça m’est arrivé dans certaines vidéos par exemple de perdre carrément le fil, d’oublier un petit peu le texte, de plus savoir où j’en suis, d’être paumé… bah, j’ai une feuille, je la regarde. Tiens regarde. « J’ai fait ma petite enquête. Hey, alors, il semblerait que sur LinkedIn ça marche bien, ce qu’ils appellent le… comment ça s’appelle ce truc-là ? Hyperciblage, activé, yeah, Goldorak. Je ne sais pas, moi je ne suis pas sur LinkedIn. Mais bon, tout le monde à l’air unanime. Donc, sur Twitter, le… comment ils appellent ça ? Ça j’y suis. Enfin, je n’y suis pas vraiment en fait. Ça s’appelle le follow-back, le follow-back, voilà. Alors, sur Facebook, par contre, là j’y suis quand même, vraiment sur Facebook… »
Planté ! Bah voilà, planté, on ne sait plus où on est, on ne sait plus ce qu’on a à dire… bon, mais ce n’est pas grave, on prend ça cool et puis on avance quand même grâce à l’antisèche qui est toujours là, voilà. Donc vous pouvez faire pareil.
- Pas de performance. Ce n’est pas un concours, c’est une prise de parole. Alors, peut-être, si vous en êtes à 10-15-20 années de présentation, vous aurez peut-être envie de faire des performances, vous aurez peut-être même envie de vous pousser vous-même pour aller plus loin, repousser vos limites. C’est un petit challenge avec vous-même. Mais c’est juste parce que voilà, vous savez tout ça par cœur et que du coup vous avez plus de trac, plus de stress, plus rien. Mais si vous en êtes pas là, vous avez encore du trac et du stress, tout ça, n’allez pas chercher la performance. On ne vous demande pas de faire de performance. La seule personne qui vous demande de faire de la performance, vous savez qui c’est ? Eh bah, c’est votre ego, la vision que vous avez de vous-même. Donc molo l’égo. Voilà, on va faire quelque chose de bien déjà, de pas mal, de correct, on va faire ce qu’il faut, l’essentiel, ce que pourrait faire monsieur tout le monde, et ce sera déjà très bien pour commencer.
Ça, c’est la première chose, mais il y a une autre chose qui est quand même primordiale, qu’il faut que vous preniez en compte, c’est l’importance. Retenez bien ce mot là, l’importance. L’importance que vous allez mettre dans ce que vous avez à faire, l’importance que vous allez mettre dans cette toute première vidéo que vous allez vouloir sortir sur YouTube. Est-ce que vous y mettez pas trop d’importance ? Parce que finalement, une fois que la vidéo sera finie, qu’elle soit bonne ou mauvaise, vous irez vous coucher, vous mangerez, vous aurez un toit sur la tête, vous aurez toujours les gens qui vous aiment autour de vous. Plus cette importance vous la mettrez haute dans votre tête, plus ça va bouillonner là-dedans, il va y avoir des symptômes physiques et il y a tout qui part en frites hein. Je te dis tout de suite. Donc, cette importance-là, il faut que vous ayez le mental pour vous dire « attends, mais… ».
Trois, managez votre égo. Ah, parce qu’il y a différents égos. Il y a le bon ego, puis il y a le mauvais égo. Alors, le mauvais égo, on en a un petit peu parlé, c’est celui qui vous pousse à faire de la perf, celui qui vous pousse à être bon, celui qui vous dit « attention, il faut pas se planter, attends… » tout ça, c’est mauvais. Et puis il y a le bon égo, celui qui vous dit « bah écoute, puisque tu te sens pas super à l’aise, on va compenser par autre chose, on va compenser par du travail ». Et c’est là que le bon égo rentre en jeu, il vous dit « bon, alors, bosses ton truc, il faut que tu le saches vraiment bien, que tu sois bien au point dessus et puis après, ça va se passer comme ça va se passer ».
- Quatre, on me parle des questions, parce qu’il paraît qu’on se pose des questions ! Ok, mais il faut se poser les bonnes questions. Et quelles sont les bonnes questions que vous devez vous poser avant une prise de parole, avant de parler en public ? Eh bah, c’est tout simplement les questions qui se rapportent aux autres et non pas à vous. Qu’est-ce que vous allez devoir faire, comment est-ce que vous allez devoir… non, ce n’est pas à vous, c’est les autres. C’est-à-dire, quelles sont les réactions que vous attendez en face, quels sont les comportements de l’audience que vous aimeriez avoir, comment est-ce que vous aimeriez que ça réagisse en face ? C’est vis-à-vis des autres qu’il faut poser des questions, pas vis-à-vis de vous. Et quand vous allez poser ces questions là, donc tournées vers les autres, là vous allez pouvoir trouver une situation, un comportement adapté à ce que veulent les autres, pas vous.
- Comment parler en public sans stress ? Quatrième pilier : préparer. Préparer, ah bah oui, ça, c’est sûr. On a souvent le défaut soit de trop préparer, soit de pas assez préparer. Il y a pourtant un juste milieu qui est facile à trouver. Et je vais vous donner une astuce pour ça : vous vous plantez devant la glace, vous faites votre speech. Et si ça sort relativement bien, sans problème, c’est qu’il est suffisamment près votre speech, c’est pas la peine d’aller beaucoup plus loin et de vous embrouiller à répéter répéter. Par contre, si ça ne sort pas, il faut… hein, vous êtes sous-préparé. Donc voilà, vous trouvez ce juste milieu. Et ce que vous aurez réussi à faire devant une glace, vous serez d’accord avec moi pour dire que vous êtes capable normalement de le faire devant un public. Elle est où la différence ? Eh bah, c’est qu’il y a du public. Mais vous devriez quand même réussir à avoir déjà quelques petits points, si vous avez fait l’effort de prendre quelques notes, depuis le début de cette vidéo. Mais c’est pas fini.
Deux, pour bien préparer, il vous faut pratiquer la méthode des listes à puces, tiens ça, je n’arrive pas, c’est un livre, un peu collector, un peu vieux, mais c’est un livre quand même. Et qu’est-ce qu’il y a quand on ouvre ? Eh bah, on voit des chapitres avec des sous-chapitres. Et c’est comme ça que ça doit fonctionner dans votre tête. Vous devez avoir une liste à puce donc de chapitres et de sous-chapitres, imprimez là et vous saurez exactement quoi dire, comment le dire et quand le dire.
Troisième façon de bien préparer, c’est d’avoir des moyens mnémotechniques. Alors, il y a une chose aussi qui marche bien, c’est de se servir de l’espace, d’être géolocalisé en quelque sorte. Dans une de mes précédentes vidéos, je devais parler du subconscient de l’imaginaire et du conscient et… j’avais eu du mal un peu à me… à suivre mon fil de pensées, je l’ai juste géolocalisé, j’ai bien expliqué. Donc effectivement, ça partait du subconscient qui envoyait des idées dans l’imagination, ça passait dans le conscient et ça pouvait être restitué comme ça. J’ai géolocalisé ma pensée. Et ce sont des petites choses comme ça, moyens mémotechniques, qui vont vous aider à mieux préparer, à mieux restituer l’information que vous avez à faire.
Quatre, prenez des antisèches. Vous les masquez, si vous voulez, au début, mais dès que vous avez un problème, vous les sortez. Vous les sortez et puis vous admettez qu’elles existent et puis vous le dites clairement. Hey, moi j’ai mon… alors tiens, voilà, attends. Ne pars pas, je sais plus où j’en suis. Hein ? Bah voilà. Donc alors, voilà, j’étais en train de vous dire que vous pouvez le faire. Il suffit juste de le faire très naturellement, très simplement, à votre manière, pas la mienne. Donc vous pouvez le faire, il y a pas de problème, servez-vous de vos antisèches et n’hésitez pas à les rendre publiques si jamais vous en avez besoin, prenez ça juste très sympathiquement avec le sourire.
- Cinquième pilier pour la prise de parole en public, gérer le stress. Si, si, le stress juste avant de monter sur scène. « J’y vais pas… » Non, en fait, il faut que vous puissiez jouer sur deux choses : la première, c’est prendre un petit peu de recul sur vous-même, puis la deuxième, c’est sur la situation. Baissez l’importance de la situation. Gérez votre mental, ça passe par là effectivement, c’est le poste de contrôle là qui vous le… bah partout, il met de la sueur, il met des tremblements, des hausses de tension, pipi culotte… donc, il y a un moment, il faut quand même le reprendre en main, lui dire « hey, hein ? Bon, c’est moi le maître, c’est moi le… je gère, je chef, c’est moi ». Et pour ça, vous pourrez y arriver grâce à l’importance. Il vous suffit de faire baisser l’importance de ce qui vous attend, de l’événement qui vous attend. Hey, relativisez, faites baisser l’importance.
Deux, visualisez. Et on est toujours dans le mental, là, pour l’instant, on est bloqué là parce que c’est là que ça se passe. Il faut absolument que vous visualisiez des résultats de réussite. Ah, parce que si vous pensez que vous allez vous… non, mais ça va pas le faire. Il faut absolument que vous voyiez au contraire de belles images, des images de gens, je ne sais pas, qui applaudissent, des images d’une vidéo super qui fonctionne avec plein de gens qui regardent, plein d’abonnés qui s’abonnent dessus, il faut absolument que vous arriviez à mentaliser le truc de façon positive.
Trois, le stress est une énergie et elle est puissante. Vous avez vu ce que ça peut déclencher ? Des battements de cœur, des trucs, c’est fort quand même, c’est puissant. Imaginez juste un instant que vous réussissiez à retourner cette énergie négative en énergie positive. C’est-à-dire que si au contraire vous vous disiez « mais depuis le temps que j’avais envie de faire des vidéos YouTube, depuis le temps que j’avais envie de sortir ma chaîne, depuis le temps que j’avais envie de faire un truc, voilà, dans lequel je puisse m’amuser, faire plaisir… » Mais je vais prendre ça avec la plus grande joie, la plus grande gaieté, la plus grande bonne humeur. Allons-y, viens, on y va, viens on va s’éclater.
Quatre, si vraiment vous ne vous en sortez pas, il va falloir appeler le corps à la rescousse. Le corps peut aider le mental, si, c’est faisable. Mais bon, c’est faisable. Vous pouvez vous servir par exemple d’une respiration yogique qui fonctionne particulièrement. Vous allez pouvoir respirer par le nez pendant quatre secondes, un-deux-trois-quatre, vous retenez votre respiration pendant sept secondes et vous expirez pendant huit. D’accord ? Quatre-sept-huit, et vous faites ça plusieurs fois. Quatre-sept-huit, ce cycle, quatre-sept-huit, quatre-sept-huit. Alors, attention, c’est un truc qui est fait pour s’endormir normalement. Donc, ne faites pas n’importe quoi. Alors, évidemment, l’idée de prendre la parole en public, c’est déjà une bonne première étape pour tout entrepreneur qui cherche à vendre quelque chose.
Et si vous voulez aller un petit peu plus loin, sur la vente précisément, bah ce que je vous propose, c’est cette formation offerte. Formation pour apprendre à vendre de A à Z, facilement. Bon, bah j’espère vous avoir un petit peu aiguillé dans cette botte de foin. Je vous dis à bientôt, en vidéo.
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