Comment communiquer pour influencer ? Cinq clés.

Bonjour, je m’appelle Stéphane. Et si vous cherchez à créer votre business en ligne de zéro et sans euro, bienvenue sur cette chaîne qui travaille à domicile. Abonnez-vous et cliquez sur cette petite clochette de notification qui vous permettra de ne rien louper.

 
Ethos, logos, pathos, c’est quoi celle-là ? Les trois mous-… non, ce n’est pas ça. Ce sont les trois piliers, les trois fondamentaux d’Aristote, un vieux philosophe grec, vieux gars, -350 ans avant Jésus-Christ, le gars il avait déjà commencé à réfléchir : comment est-ce que je pourrais communiquer pour influencer.

Facile en fait. Ethos, vous avez qu’à penser à l’éthique. Son idée, c’est que pour bien communiquer pour influencer, il faut d’abord essayer de le faire avec sincérité, avec honnêteté. Logos, vous avez qu’à penser à logique, il faut y mettre de la logique pour être crédible bien sûr. Et puis, pathos, y mettre de la passion, y mettre des émotions pour bien communiquer.

Alors, on ne va parler d’Aristote aujourd’hui, je vous rassure quand même. Par contre, à la fin de cette vidéo, vous aurez absolument tous les moyens à utiliser pour convaincre et persuader. Est-ce que ça vous parle ? 

• Un, première clé, sachez qu’il existe différents types de communication. Je vais vous en proposer quatre. 
  Quatre qui vont monter crescendo. Et c’est bien évidemment la dernière la plus efficace. 

- Premier type, c’est tout simplement de faire de l’information. Alors là, vous balancez de l’information pure, pas terrible. 

- Deux, la communication directive. C’est-à-dire que vous allez mettre de l’information dans votre communication, comme tout à l’heure, mais en plus, vous allez y mettre des instructions. C’est mieux, mais bon...

- Trois, la communication avec des petits morceaux de divertissement dedans. C’est bien, c'est excellent, parce qu’en plus, vous allez pouvoir rajouter grâce à cette manière de communiquer de l’émotionnel dedans. Mais il y a mieux.

- Quatre, la communication inspirante. Et là, vous allez mettre non seulement de l’information vous allez proposer des instructions dans votre communication, mais également de l’émotionnel. Et en plus, vous allez montrer des résultats. Et là, si vous cumulez ces quatre facteurs, vous aurez déjà un petit début de communication pour influencer.

• Deuxième clé, entrer en contact.

Il y a quelques erreurs à ne pas faire, je vous les donnerai un petit peu plus tard dans cette vidéo. Mais la première chose c’est… tu ne vois rien là ? Contact, bah contact visuel, on est des êtres humains, il faut établir le contact visuel. Alors évidemment, si vous faites partie de ceux qui se cachent sur internet, ça va être extrêmement difficile de mettre ce contact-là en place. 

Autre chose qui est importante, c’est bien évidemment les gestes. Si là maintenant, tout de suite, je me mets à vous parler avec… avec des gestes quand même un petit peu exagérés, vous l’avez bien vu, qui sont peut-être même un peu maladroit par moment, eh bah, vous allez vous rendre compte que ça ne colle pas quelque part. Donc l’idée, c’est que si vous mettez des gestes, il vaut mieux en mettre moins que trop, parce que surjouer, vraiment, ça ne fait pas naturel du tout.
 Et puis d’ailleurs, puisqu’on est dans le langage corporel, sachez-le, selon l’endroit où vous vous situez, vous n’allez pas faire les mêmes gestes. Là on est sur un plan serré, dans un univers un petit peu restreint, donc je n’ai pas besoin de faire de grands gestes pour m’exprimer, là, pas besoin de faire de grands gestes pour prendre la scène.

En revanche, si vous êtes effectivement sur un podium devant 5 000 personnes, devant un public énorme, là vous allez avoir tendance à exagérer vos gestes, d’abord pour prendre la scène, ensuite pour être vu de très très loin. Et puis, un petit peu comme les acteurs de théâtre, vous allez peut-être même chercher à porter, faire porter un petit peu plus votre voix. Mais ça, ce sont des choses naturelles. Donc, à vous de vous adapter, selon l’endroit où vous vous situez, à la bonne communication.

Et puis, dernier point : le sourire n’est pas une option. Le sourire n’est pas une option. Mettez-moi du sourire là-dedans. Parce que le sourire en fait, qu’est-ce que ça fait ? Ça crée un contact. Et donc, ça crée une sorte de début de rapport de confiance. Alors, qui dit contact-confiance, dit bonne influence dit communiquer pour influencer...

 

• Troisième clé, la prise de parole.

Je sais, prendre la parole ce n’est pas simple, les speechs, tout ça. Cela dit, il existe des plans. Alors, je vais vous en proposer un dans quelques instants. Des plans à suivre pas à pas, voilà, qui vont vous aider à construire votre speech. Mais avant quand même, il y a deux trois petites choses à mettre en place. D’abord, essayer d’avoir de belles oreilles, essayer d’avoir une belle écoute. Et qu’est-ce que c’est qu’une bonne écoute ? Eh bien, c’est tout simplement avoir une écoute empathique. C’est-à-dire une écoute de qualité, être connecté à l’autre grâce à son écoute. 
Ça veut dire ne pas laisser son esprit divaguer, ça veut dire ne pas se laisser importuner par ce genre d’objet maléfique pendant que l’autre est en train de parler. Ça veut dire aussi, ne pas commencer à préparer ce qu’on va dire, alors que l’autre n’a même pas terminé son idée, bref, avoir une bonne écoute.

Deux, avoir une belle bouche. Etre un bon communicant et savoir convaincre et persuader, et ça, ça passe souvent par la clarté de ce que vous allez dire. Être clair. Et pour être clair en fait, c’est simple. Pour être clair à l’extérieur, il faut être clair à l’intérieur. Donc, dans votre tête, n’ayez pas peur d’être toujours plus clair que ce qu’il faudrait pour être clair quand vous pensez que vous êtes clair. Est-ce que c’est clair ça ? 
Ça veut dire : comment est-ce que vous organisez dans votre tête ? Vous devez avoir, disons, pour faire simple, des listes à puces de ce que vous allez devoir dire, donc des chapitres, des titres de chapitres, en sachant que le reste, vous allez pouvoir le développer à votre manière. Mais plus vous serez structuré dans votre état d’esprit, plus votre communication sera claire.

Trois, clair et concis. Les Américains disent : « less is more », moins, c’est plus. Donc, ça va être à vous de faire en sorte d’être hyper synthétique, résumer, voilà. Il faut en faire moins, ça fait partie de votre communication que laisser… alors, exemple les réseaux sociaux, et c’est pour ça qu’ils marchent aussi bien. Exemple twitter, c’est bourré de punchlines. Donc, ça va être à vous d’essayer de mettre des punchlines tout au long de votre discours de temps en temps pour le ponctuer de choses puissantes et fortes qui vont marquer l’esprit.

Quatre, communiquer pour influencer nécessite de montrer sa confiance. Votre confiance en vous, mais aussi votre confiance dans le sujet dont vous êtes en train de parler. Alors, pour votre confiance en vous, il y a des choses très simples à faire comme par exemple une rupture de tempo. Pas là. Bah, c’est ce que je viens de vous faire là. Et puis une rupture de gestuelle aussi de temps en temps. Voilà, c’est ce que je viens de vous faire. Et puis, pour le sujet en lui-même. Alors, pour le sujet effectivement, il faut que vous connaissiez votre sujet de A à Z, mais il faut aussi que vous ayez un plan qui va vous permettre de construire votre parole de la lettre A jusqu’à la lettre Z.

 

• Le plan, le voici. Bon, alors ce plan là, de prise de parole ? 

Parce que l’idée, ça va être effectivement d’articuler au mieux votre speech pour qu’il fonctionne. Alors, des plans, vous allez en trouver absolument partout, dans tous les styles, dans tous les genres, pour tous… Bon, moi je vous en mets un là. Voilà, je te pose là, ça, c’est un pitch de vente. Mais le plan qu’on va faire aujourd’hui, c’est plus un plan, disons, universel qui s’applique un petit peu dans toutes les situations. Et ça se passe en trois temps.

Un, l’objectif, quel que soit le speech que tu as à faire, il va falloir que tu montres clairement quel est le but que tu vas atteindre dans ta communication. L’idée, c’est de mettre tout le monde au diapason, tout le monde sur le même… le concept, l’idée, voilà c’est ça. On le sait, voilà, c’est… Par exemple, pour cette vidéo, l’idée, elle est claire. C’est : comment communiquer pour influencer.

Deux, les bénéfices. Bon, tu as tracé les objectifs, maintenant pour communiquer afin d'influencer, il va falloir que tu montres que tu es plutôt bien organisé et que tu sais comment est-ce que tu vas faire pour emmener la personne à un résultat. Alors par exemple, dans cette vidéo, on l’a vue, l’objectif c’est : comment communiquer pour influencer. Et à la fin de l’intro, tu regarderas tout à l’heure, tu y retourneras sur l’intro, à la fin de la vidéo tu regarderas, et je dis très clairement : « et à la fin de cette vidéo, eh bien, vous saurez exactement comment utiliser les moyens pour convaincre et persuader ». Ça, ce sont les bénéfices que je te donne, jeune Padawan. 

Trois, il faut que tu poses des questions, parce que les questions, ça a deux vertus. La première, ça permet à son audience de se rendre compte qu’elle a été prise en compte, c’est important quand même. Et puis, la deuxième, ça permet de lancer en fait un engagement. C’est ce qu’on appelle une boucle, en français. C’est-à-dire qu’on lance un truc, la personne a envie d’en savoir plus, ça donne envie de… c’est un engagement, voilà, tout simplement. 
Alors, si par exemple tu retournes voir mon intro, pas tout de suite, à la fin de cette vidéo, tu verras que je termine mon intro par cette phrase qui dit : « est-ce que ça te parle ? » Ça marche ce genre de question, ça donne envie d’aller plus loin, c’est un engagement. 
Ah si, si, ça marche !... bah sinon, tu ne serais pas là.

• Cinquième clé, il y a des erreurs à éviter. 

Tiens, juste avant, le petit texte court que je vous ai mis en place tout à l’heure, avec objectif, résultat, et des questions pour chercher un engagement, vous pouvez les mettre en place évidemment pour des intros de vidéo, mais ça peut être aussi lors d’un speech pour les listes à puces, les chapitres… vous pouvez mettre ça à chaque fois dans chaque chapitre, voilà, ce sont des structures que vous pouvez utiliser très facilement, absolument partout. Alors, erreur à éviter : trop en faire. Ah bah, je vous l’ai déjà dit tout à l’heure, il y a des choses qui… En plus, si vous en faites trop, ça peut carrément vous déconnecter du fond de ce qui est dit réellement au profit de la forme. Mais ce n’est pas vraiment ce dont on a envie.

L’exemple typique, c’est le montage vidéo. Et là, ce n’est pas facile à gérer, parce que vous allez chercher grâce à votre montage vidéo à appuyer certaines choses qui sont dites. Par contre si vous faites trop, ça va déconnecter la personne et elle va se dire : « ouah, il est sympa son montage ». Mais ce n’est pas ce qu’on veut. On veut qu’elle écoute quand même ce qui… et là, la frontière est extrêmement fine et ténue, difficile à jouer.

Deuxième erreur à ne pas faire : le manque d’authenticité. Bah ça, ça se voit beaucoup sur internet, il y en a beaucoup qui se la pètent, il y en a beaucoup aussi qui se montrent un petit peu plus beaux qu’ils ne le sont, voire qu’ils se croient un petit peu plus beaux qu’ils ne le sont. Voilà, bon, alors, remettons les pieds sur terre, on est juste des êtres humains les uns comme les autres. Revenons à des valeurs plus simples, plus directes, plus authentiques et vous verrez que ça, ça fonctionne parfaitement bien.

Troisième erreur, le manque de préparation. Vous ne pouvez pas vous lancer sans avoir une bonne… alors, hey, quoi ça ? Ça, c’est quoi ça ? C’est un script, c’est le script de la vidéo. Bah, il y a du boulot. Il y a une heure au moins à minimum pour vous donner toutes les infos que je veux. Alors, ne pars pas parce que j’en ai d’autres.

Quatrième erreur, être dans la moyenne. Je ne veux voir qu’une file, je ne veux voir qu’une tête. Bah là, ça ne va pas marcher, je vous le dis tout de suite, il faut absolument que vous sortiez un petit peu. Alors, différenciez-vous, voilà. Par exemple, tiens, lors d’une AG, une assemblée générale de copropriétaires, il y avait le clan A contre le clan B, et je peux vous dire qu’ils ne s’entendaient pas trop. Ça se frittait un petit peu. Bon alors, j’ai attendu qu’ils aient fini leur petite guéguerre, une fois qu’ils ont eu fini de se jeter des stylos à la face, j’ai profité d’un petit moment de blanc, de silence, pour placer ce que j’avais à placer. 
Et là, je peux vous dire que… « ah tiens, il parle lui ? » Et j’ai réussi à faire basculer les choses, pour certaines personnes, d’un certain côté. C’est une communication qui m’a permis d’influencer. Et ça va être à vous de faire ce genre de chose, c’est-à-dire vous différencier, faire les choses différemment, sortir de la meute.

Cinquième erreur à éviter, et celle-ci elle est fatale, vous pensiez que vous en savez assez ? Bah, je peux vous assurer qu’il n’y a pas un seul de vos héros sur internet qui ne continuent pas de se former. Alors, apprendre à communiquer pour influencer, c’est bien, mais apprendre à communiquer pour influencer et vendre, c’est mieux. Est-ce que vous en savez assez sur le neuromarketing, sur le copywriting, sur le storytelling… ? 
Si ce n’est pas le cas, eh bien, formation offerte, pour apprendre à vendre facilement de A à Z. J’espère vous avoir un petit peu aiguillé dans cette botte de foin. Je vous dis à bientôt, en vidéo.