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Transcription vidéo
Comment négocier comme un pro ?
Eh bien, on voit ça ensemble avec ces cinq étapes.
Bonjour ! Je m’appelle Stéphane. Et si vous cherchez à créer votre business en ligue de zéro et sans euro, bienvenue sur cette chaîne qui travaille à domicile. Abonnez-vous et cliquez sur cette petite clochette de notification qui vous permettra de ne rien louper.
Négocie. Si, négocie ! Tout est négociable. Si ce n’est pas négociable en termes d’argent, ça l’est peut-être en termes de temps. Moi, on m’a dit que le temps c’est de l’argent. Donc ça aussi, ça peut se négocier.
Tout est négociable. Même les banques acceptent de se faire renégocier leur propre crédit. Cela dit, c’est vrai que quelquefois on a des petits freins quand même qui nous empêchent d’aller négocier. Pour certains, c’est peut-être la peur du ridicule. Quand ils vont négocier par exemple en public : ah mince, je ne me sens pas très à l’aise. Pour d’autres, ça peut être la peur de se faire rejeter.
Ça a plus à avoir avec notre intimité, avec nous-même, mais, bon, il faudra dépasser ça. On peut se sentir aussi stressé du fait de se lancer dans une négociation, encore clairement d’avoir peur de louper une opportunité. Si je me mets à négocier, je vais peut-être carrément ne rien avoir du tout.
Donc l’idée, d’abord dans un premier temps, c’est que vous travaillez sur vos peurs en sachant quelles sont les vôtres. Une fois que ça c’est fait, on peut passer aux étapes pour, vous aussi, apprendre comment est-ce que vous allez pouvoir négocier comme un pro.
- Première étape : on va s’occuper de vous. Il faut que vous vous centriez sur vous parce que la première des choses à faire effectivement, c’est d’être suffisamment clair vis-à-vis de vous-même et savoir exactement ce que vous voulez obtenir grâce à cette négociation. Evidemment il y a les peurs, comme je vous disais tout à l’heure, les obstacles qui peuvent vous freiner un peu, vous retenir dans cette négociation... alors qu’en fait, c’est tout l’inverse qu’il faut faire. C’est à dire qu’il faut partir en négociations avec un véritable optimisme et savoir où on doit mettre la barre le plus haut possible.
Ensuite, posez le temps. Le temps doit devenir votre allié. Car bien souvent quand vous partez en négociation, ça peut se jouer par épisodes, sur des jours, voire même des semaines.
Donc votre objectif, dans ce cas là, ça va être d’être patient.
Et puis essayez de partir comme disait mon comptable avec des biscuits, des petites choses à offrir quoi ! Des cadeaux, des trucs, parce que quand on est en négociation, parfois on pourrait en avoir besoin pour essayer d’avoir quelque chose, c’est vrai. Mais quelquefois aussi, on pourrait en avoir besoin pour essayer de faire en sorte que la personne en face ne soit pas trop frustrée, juste ça.
Et, surtout, comprenez exactement ce que veut votre interlocuteur. C’est super important.
- Deuxième étape donc : l’autre, comprendre l’autre. Comment ? ça passe par : le silence est d’or. Considérez-vous comme un véritable petit détective privé. Ça veut dire que vous allez ouvrir bien grand les oreilles parce que si vous faites attention dans tout ce que dira la personne qui se trouve en face, vous aurez exactement les mots qu’il faut pour comprendre ce que votre interlocuteur et vous saurez exactement ce qu’il cherche à avoir.
Et ça effectivement, pour vous, ce sera beaucoup plus facile, donc se taire pour écouter, se taire aussi pour réfléchir.
> Un, pour l’écouter et poser des questions ouvertes. Et si jamais la question vous revient, répondez de manière courte et vous renvoyez cette question et la parole parce que votre objectif encore une fois c’est de l’écouter.
> Deux, gérer vos silences. Le silence peut être une arme redoutable. Vous connaissez l’expression d’un silence pesant, donc à vous de savoir utiliser ces silences à bon escient.
> Trois, donnez-vous le temps de la réflexion avant de répondre. Il n’y a aucune obligation. Vous n’êtes pas obligé de donner tout de suite votre accord, votre désaccord. Non ! Tranquille ! Une négociation, ça peut prendre du temps. Donc prenez le. Vous pouvez simplement vous aider de phrases types du style : je vais y réfléchir ou laissez-moi le temps d’y réfléchir. Ne vous précipitez pas.
- Troisième étape, l’ambiance. Après vous, après l’autre, il y a l’ambiance générale, celle qui va régner. Là vous êtes entre la personne et vous, les deux négociateurs. L’idée, ce n’est pas de partir en guerre. On est d’accord. Ce n’est pas une guerre d’ego. Vous n’êtes pas sur un ring et ce n’est pas : Moi le plus fort ! Moi t’écraser ! Moi vainqueur ! Non, ce n’est pas ça une négociation, c’est même carrément tout l’inverse.
> Un, ce qui vous rassemble, plutôt que ce qui vous divise. Appuyez-vous sur les choses sur lesquelles vous êtes d’accord l’un et l’autre plutôt que d’essayer d’aller contre et regarder et focaliser sur les points de désaccord.
> Deux, ne laissez jamais votre négociateur deviner la valeur que vous avez apportée. Ce n’est pas l’objectif. L’objectif, c’est de dire clairement : voilà exactement ce que j’ai à apporter comme valeur.
> Trois, sachez-le, une bonne négociation, c’est quand les deux parties repartent en étant satisfaits d’avoir reçu chacun la valeur dont il avait besoin. Et là effectivement, la négociation est juste parfaite surtout si vous vous appuyez sur un pitch commercial efficace.
> Quatre, sachez vous positionner de son côté pour répondre à quelques-uns de ses besoins fondamentaux. Il faut que vous arriviez à vous mettre à sa place et vous dire : bon là, la personne en face ne me donne rien de rien, donc c’est frustrant. Non. Au contraire, essayez donc de vous mettre à sa place et de dire c’est vrai que là je ne lui donne pas grand-chose, peut-être qu’il faudrait que je... un petit effort quand même.
> Cinq, méfiez-vous de vous-même. Oui de vous parce que quelquefois on a tendance à prendre des décisions un petit peu trop dans l’émotionnel. Donc vérifiez que la décision que vous avez prise est une décision logique, pleine de bon sens et en tous les cas pas une décision épidermique.
- Quatrième étape : ayez un plan b. Pourquoi ? Parce que tout simplement si vous n’avez pas la possibilité d’avoir une solution de repli, vous allez avoir du mal à dire non. Et là, vous n’êtes pas bien parti sur votre négociation. Donc l’idée, cela va être effectivement d’avoir quelque chose sous le coude et de vous dire au cas où, si je n’y arrive pas, pas grave, je pourrais quand même faire ça à la place un, et vous allez voir que ça va changer d’autres petites choses.
> Un, ça vous donnera beaucoup plus d’assurance. Et quelqu’un qui a plus d’assurance, tout de suite ça se sent, ça se voit, ça se ressent et ça le met en position de force.
> Deux, avoir un plan b effectivement, ça évite d’être pris au piège et aussi de vous sentir un petit peu à la merci d’une négociation que vous devez absolument réussir.
> Trois, soyez prêt à partir, à tourner les talons, à quitter la pièce.
Bien sûr avec douceur, avec gentillesse parce qu’effectivement si vous quittez la pièce furax, il ne se passera rien. Par contre, si vous montrez que vous êtes prêt à tourner les talons, à partir, peut-être que... Car c’est souvent dans ces moments-là, si vous savez tourner doucement les talons, qu’il peut se passer les choses les plus magiques lors de votre négociation.
- Cinquième étape : il y a des choses à savoir. Par exemple les concessions unilatérales qui ont été faites de la part de votre interlocuteur. Pour vous, elles peuvent être finalement très bien ressenties. Par contre en face, peut-être que c’est très mal vécu, même si vous avez des sourires, même si vous avez des gentillesses, c’est peut-être à l’intérieur très mal perçu et ce n’est pas bon du tout. Ah bah non ! Puisque je rappelle que l’objectif d’une négociation, c’est que les deux parties repartent pleinement satisfaites.
> Un, d’abord si vous sentez que vous prenez un ascendant indécent sur la personne en face, que vous êtes tout le temps en train de l’écraser, la laminer, la distribuer aux quatre vents, arrêtez vite. Marche arrière. Votre objectif, ça va être au contraire de distribuer des biscuits. Ne mettez jamais un adversaire à terre. Il n’y a rien de plus dangereux pour vous, pour le présent, mais aussi pour le futur. Donc offrez les biscuits dont je parlais tout à l’heure, un petit cadeau. Ne laminez surtout pas la personne qui est en face.
> Deux, ses besoins, ses obligations. Il faut préparer cela. Mais pas que, il faut aussi préparer ce que vous devez savoir absolument sur l’autre. Et ça, ça va vous donner un véritable atout.
> Trois, ne faites pas une affaire personnelle des réactions de votre interlocuteur. S’il s’énerve, s’il s’agace, c'est peut-être pas de votre faute, de votre personnalité, ni de la négociation en elle-même. C’est peut-être juste que, avant, il a,eu un petit problème avec sa voiture et qu’il ne vous l’a pas dit. Donc il arrive déjà un peu énervé pour négocier.
C’est naturellement à vous d’essayer de garder ce recul sur la situation. Et si vous voulez aller un peu plus loin, à savoir vendre facilement de a à z, ce que je propose c’est cette formation offerte. Il suffit de cliquer là. Voilà ! J’espère vous avoir bien aiguillé dans cette botte de foin. Je vous dis à bientôt en vidéo.
Technique de vente en ligne – Comment Négocier comme un Pro
Les 5 Étapes :
Comment négocier un prix
➤ Comment se fixer des objectifs
Comment negocier avec quelqu'un
➤ Comment utiliser le silence
➤ Comment faire pour savoir écouter
Comment négocier efficacement
➤ Comment se mettre dans des bonnes conditions pour écouter
Savoir negocier et convaincre
➤ Faut il avoir un plan B
Comment mener une négociation
➤ Comment être en position de force
Version Podcast